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BricABrac
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10 février 2012

Des vents contraires

 

Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Andersen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'une retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Andersen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie. Dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, Olivier Adam impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité

 


 

J’ai été alléchée par l’affiche de cinéma, mais quand on habite le trou du cul du monde dur dur de voir autre chose que des blockbusters…. Bref je me suis rabattue sur le livre. Oliver Adam n’est pas un inconnu pour moi, “Je vais bien ne t’en fais pas” est de lui et fait aussi partie de ma bibliothèque.


Au début , j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire de ce papa qui se débat pour élever ses deux enfants et qui retourne dans la ville de son enfance pour panser ses plaies. J’ai eu pitié de lui, j’ai été en colère contre sa femme et je ne comprenais pas comment elle avait pu abandonner ses petits et puis après j’ai eu envie de le serrer dans mes bras, de l’aider, d’alléger sa peine…. Les personnages périphériques ont l’air aussi abimé que lui et n’en sont pas moins attachants…. Et puis il parle tellement bien de cette Bretagne que j’aime. Mais j’ai trouvé l’histoire dure et cette attente…. Pire que l’attente le fait de ne pas savoir ce qu’elle est devenue… Bon, bref, j’ai aimé. Son écriture est parfois violente, ses références littéraires (Faulkner entre autre) me ramène un peu au Philippe Djian d’il y a 20 ans, celui que j’aimais tant…. bref à lire…. sauf si votre moral n’est pas élevé lol

 


"Il s'est mis à pleuvoir, des gouttes lourdes, comme des balles, je me suis laissé trouer, transpercer, je me suis laissé laver de fond en comble, jusqu'à ce que Sarah s'en aille, son visage et son corps, et l'empreinte que creusait son absence."

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